

L'aeonium le plus majestueux de l'île de La Gomera dont il est endémique. Robuste et même puissant, l'aeonium appendiculatum est rare. Parmi les caractéristiques qui le distinguent d'un aeonium urbicum de Tenerife, on remarquera les marques très nettes que laissent ses anciennes feuilles au cours de la croissance. Ces traces contribuent à lui donner l'apparence d'un petit palmier.
L'aeonium le plus majestueux de l'île de La Gomera où il est endémique. De loin, ses larges rosettes semblent le rapprocher de ses cousins monopodiaux de Tenerife, et notamment d'aeonium urbicum. Mais il suffit de s'en approcher un peu pour constater des différences notables : même si les rosettes sont souvent larges (jusqu'à 35 cm de diamètre), ses feuilles sont plus fines et bien élancées. Une autre caractéristique le rend distinct de tous : les cicatrices des anciennes feuilles, visibles sur tous les aeonium, sont ici beaucoup plus marquées, ces entailles gris clair ou blanches faisant penser à un palmier et participant à donner de la grâce à cette plante rare. Une perle dans une collection de succulentes.
Purement monocarpique, il produit à la fin de sa vie une sublime inflorescence d'un blanc maculé de rose qui vous remerciera de vos bons soins et produira quelques centaines de milliers de graines pour assurer une nombreuse descendance. Essayez-vous alors à quelque semis et assurez à votre aeonium appendiculatum une nouvelle vie par celle de ses enfants.
Pendant longtemps, l'aeonium appendiculatum était considéré purement et simplement comme un aeonium urbicum. On doit sa description et sa reconnaissance comme espèce distincte au botaniste Ángel Bañares Baudet.