

Le plus rare et le plus menacé de tous les aeonium dans la nature. Il a, entre autres, le mérite d'associer un très beau port arbustif et des rosettes bien plus larges que les autres aeonium arborescents. Pour le dire autrement, il évoque le charme d'un monocarpique tout en produisant une multitude de rosettes ! Il est tellement vigoureux qu'on a du mal à comprendre sa rareté sur le terrain.
Le plus rare et le plus menacé de tous les aeonium dans la nature. On ne le trouve que sur l'ile de La Gomera et les quelques six colonies où il se développe sur le terrain sont d'une superficie très modeste. Il est protégé par des règlementations nationales et internationales et son statut de plante menacée font craindre qu'il ne disparaisse de la nature. Le parc national de Garajonay et le parc naturel de Majona participent à sa protection et à sa restauration.
Il a entre autres, le mérite d'associer un très beau port arbustif et des rosettes bien plus larges que les autres, notamment son voisin dans la nature, l'aeonium castello-paivae, avec lequel il s'hybride parfois (aeonium x aguajilvense). Il peut atteindre jusqu'à un mètre de hauteur, même en culture, et ses feuilles ont une très belle couleur vert-glauque avec des bords bien marqués de rouge. Ses fleurs sont quasiment blanches.
L'aeonium gomerense est de culture facile. C'est une perle dans une collection de succulentes et, si vous avez la chance de le posséder, soignez-le comme un précieux trésor en mettant en valeur son incomparable beauté. Notez que dans les quelques lieux où il pousse dans la nature, cet aeonium apprécie les lieux humides et ombragés, sans que cela ne soit exclusif. On peut le voir se développer au bord d'un cours d'eau sous un arbre, mais à quelques mètres de là un autre plant peut trouver son bonheur en situation de plein soleil.