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Repos estival des Aeonium, absence du producteur pour une mission de recherche botanique, intempéries exceptionnelles ou vagues de froid sont autant de motifs qui, avec d'autres imprévus, peuvent nous conduire à suspendre la commercialisation de nos plantes. Merci en pareil cas de bien vouloir patienter. Notre travail lui-même reste aussi intense dans les périodes de suspension des ventes. La page Facebook de la ferme botanique continue son chemin dans ces situations et elle se voit enrichie chaque jour de nouvelles publications. Si vous fréquentez ce réseau social (vous-même ou un proche), n'hésitez pas à vous rendre régulièrement sur cette page. Si ça n'est pas le cas il vous faudra revenir sur le site Internet lui-même afin de vérifier si les ventes ont repris.

Les ventes sont actuellement suspendues en raison d'un excès d'humidité dans les serres. Dans ces conditions, nous considérons que les plantes ne peuvent pas être conditionnées ni voyager sans dommage. Nous reprendrons très probablement les expéditions au cours de ce mois de janvier 2023.

Observer et respecter les plantes

Chaque espèce de plante a une identité unique et des cycles de vie particuliers. En même temps les plantes s'adaptent ou tentent de s'adapter aux conditions climatiques particulières même quand celles-ci deviennent extrêmes, ce qui tend à devenir de plus en plus fréquent du fait des changements climatiques.

Une plante n'est pas un objet de consommation inerte. On ne peut pas présenter des végétaux en tête de gondole d'un supermarché. Ce sont des êtres vivants qui ont besoin d'air, de lumière, d'humidité et de vie naturelle. 

Chaque jour l'observation de nos plantes dans chacune des serres et en plein air fait partie de notre activité et cette veille est indispensable pour comprendre leur état et leurs besoins. Et ces besoins, selon nous, doivent être respectés comme on respecte un être vivant.

Un aeonium 'Sunburst' dans les serres, janvier 2023

Un aeonium 'Sunburst' dans les serres, janvier 2023

Une très forte humidité dans les serres

Après un été particulièrement chaud et sec, la Pointe du Finistère où nous nous trouvons a connu un automne et connaît maintenant un hiver particulièrement pluvieux, ce qui est une très bonne nouvelle pour la restauration des nappes phréatiques. Depuis la mi-décembre, les tempêtes et les coups de vents quasiment permanents nous interdisent d'ouvrir les portes des tunnels alors que c'est important pour les plantes afin de les aérer et d'éviter tout risque de pourriture. Nous tentons de compenser cela par la ventilation et les plantes se portent à merveille. Mais l'atmosphère reste extrêmement humide. Quand une plante est conditionnée puis expédiée, cette humidité est restituée par la plante et du fait du conditionnement elle ne peut pas s'échapper. Elle est alors restituée sur la plante qui en souffre rapidement. Il nous faut donc attendre quelques semaines, le temps que la situation permette des expéditions sans aucun risque pour la santé des plantes.

Des serres très humides

L'humidité dans l'une de nos serres, janvier 2023

Et pourtant ils aiment l'eau !

Comme nous l'expliquons constamment, les Aeonium aiment l'eau. Pendant leur période de croissance (automne, hiver et printemps jusqu'aux premières véritables chaleurs), ils ont besoin d'eau et aucun excès d'humidité ne peut leur faire de mal s'ils sont cultivés dans les conditions qui leur conviennent. Il leur faut en effet de l'air, de la lumière et aucune gelée. Cela peut donc paraître paradoxal de ne pas expédier d'Aeonium à cette saison qui est parfaite pour les planter et les voir grandir. Mais nous expliquons les raisons de cette suspension dans le paragraphe précédent et sommes impatients de pouvoir reprendre les ventes.

Aeonium gomerense dans une serre, janvier 2023

Un Aeonium gomerense dans l'une des serres, janvier 2023

Vous souhaitez connaître la date de la reprise des ventes ? Nous l'ignorons ! Ce sont les plantes et la météo qui en décideront. Merci pour votre compréhension et merci de respecter la nature avec ses propres rythmes dont, bien heureusement, nous ne sommes pas les maîtres.