

La variégation, cette mutation génétique qui conduit des plantes à associer au vert des couleurs très pâles voire blanches ou crème, est un grand classique dans l'univers horticole. Il fallait nécessairement que l'aeonium le plus classique, arboreum, fasse partie des espèces chez lesquelles cette belle particularité a été sélectionnée et entretenue. Il en résulte une plante d'une grande beauté mais aussi d'une incontestable fragilité.
La variégation, cette mutation génétique qui conduit des plantes à associer au vert des couleurs très pâles voire blanches ou crème, est un grand classique dans l'univers horticole. Il fallait nécessairement que l'aeonium le plus classique, arboreum, fasse partie des espèces chez lesquelles cette belle particularité a été sélectionnée et entretenue. Il en résulte une plante d'une grande beauté mais aussi d'une incontestable fragilité.
C'est paradoxal qu'un aeonium aussi puissant que vigoureux devienne aussi délicat quand cette belle variégation orne son feuillage. Comme on le sait, les parties blanches des feuilles manifestent une absence de chlorophylle et c'est cette dernière qui permet la photosynthèse. Il est donc logique que la plante soit moins puissante quand une partie seulement de son développement extérieur lui permet d'absorber la lumière et d'une certaine manière de s'en nourrir.
Si nous insistons sur la fragilité de l'aeonium arboreum 'Albovariegatum', c'est avant-tout pour en prévenir celles et ceux qui seront séduits par sa beauté et croiront qu'il s'agit d'un cultivar aussi facile que les autres aeonium. Il n'en est rien. La plante sera plus capricieuse et cela relève du défi de parvenir à lui faire atteindre un beau développement sans accident.
Nous avons testé des clones de différents pays et même de différents continents. Quelle que soit l'origine de la plante nous retrouvons les mêmes caractéristiques et la même fragilité.
Certains ont considéré de manière distincte les aeonium 'Albovariegatum' et 'Luteovariegatum', le second étant sensé porter plus facilement du rouge sur les bords de ses feuilles et sa variégation tirant plus sur le jaune que sur le blanc. Après avoir sur bon nombre d'années cultivé des spécimens qui étaient considérés comme étant de la deuxième dénomination, nous refusons la distinction. Les aeonium 'Albovariegatum' et 'Luteovariegatum' sont à nos yeux un même et unique cultivar.